mercredi 19 février 2014

Cambodge 2009 2 eme partie


Arrivé à Siem Reap, je prends ma chambre dans l'hôtel réservé sur internet, hôtel tenu par un médecin qui parle Français, ce qui est rare au Cambodge. Car si le cliché veut qu'au Cambodge on y parle encore couramment Français, dans les faits, de moins en moins de personnes le parle au profit de l'Anglais qui est maintenant majoritaire, chez les personnes âgé on en trouve encore qui parle notre langue.

Siem Reap est une ville tranquille, assez étalée, ou la présence des touristes ne se ressent pas.
La première chose que j'ai faite, c'est de négocier avec un moto taxi une fidélité sur la durée du séjour pour les visites des sites du parc archéologique.
C'est pas très compliqué, ils sont souvent devant les hôtels attendant le client potentiel, mobylette, touktouk, ou moto, on a le choix.
Le deux roues, mobylette ou moto, est plus dure pour les trajet plus long, mais beaucoup moins cher, ceci dit à plusieurs ça vaut le coup de prendre un touktouk.

Une fois négocié un prix à la journée, direction le parc archéologique d'Angkor pour prendre le pass.
Il y a 4 sortes de pass, à la journée, pour 3 jours, 5 jours et 7 jours.
Vu le nombre de monuments à voir et l'éloignements de certains, j'ai pris le pass 7 jours.
Vous pouvez choisir la date de début de validité.
Arrivé après 17h j'ai même eu droit à une visite du site d'Angkor avant la date effective de début de mon pass.

accès principal d'Angkor Vat


J'avais un excellent guide (papier) avec moi, Le ''Angkor", de Marilia Albanese dans la collection des guides de voyage culturels du national geographic.
Elle conseille de faire la visite des sites du parc par ordre chronologique, comme c'était ma première visite, j'ai suivi son conseil, après tout c'est un choix comme un autre, et qui permet de voir l'évolution des bâtiments sur la durée.

Le landemain j'ai donc commencé par ce que l'on appelle ''les Roluos'', situé sur la commune de Roluos (tout se tient ^^), et mon premier temple fut le Préah Ko, ou temple du taureau sacré.



 Un petit temple Hindouiste avec une enceinte, des entrées ornementées, d'anciens bâtiments plus ou moins abimés, et les ''prasat'' ces batiments centraux qui servaient de temple dont le toit se termine en pyramide à étage. 

vue du haut du Préah Ko


Vient ensuite le Bakong, un temple montagne Hindouiste classique. Montagne parce qu'il est constitué de plusieurs terrasses formant une pyramide à étages, surmontées d'un prasat. 




On y accède par un escalier central. Le toit du prasat est courbe, mais si non la ressemblance avec les temples amérindiens des incas, ou mayas est frappante, on est pourtant à l'autre bout du monde...
Le site est beaucoup plus grand, l'enceinte comporte quatre ouvertures, et des prasats entourent le bâtiment principal qui a un prasat central en son centre tout en haut.


porte factice
 C'est loin d'être le site le plus imposant, et pourtant l'aspect du temple montagne qui me domine, me fait sentir tout petit.
Il y a une sculpture d'éléphant gardien sur le site, et le prasat central est gardé par des lions.













Bien sur, un peu partout des frises avec des apasaras, danseuses sacrées sorties du barattage de la mer de lait, des dévas, divinités hindous, et des représentations du panthéon hindouiste.


 





Pour finir j'ai fait le Prasat Kravan, constitué de cinq prasat ce temple hindouiste n'a rien de très exceptionnel, mais comporte quelques bas reliefs très jolis, dont un Vishnou surmonté d'un garuda, créature mythologique du panthéon hindouiste, mélange d'humain et d'oiseau avec un bec et des ailes.
 

Le lendemain, j'ai été à Kbal Spean, bien à l'écart des autres sites du parc d'Angkor, Kbal spean, est un peu à part.
Déjà il est à 1h30 de moto taxi du Siem Reap, ensuite l'accès au site est encore à 2h de marche, voir des fois escalade, de la ''base'' d'arrivée des moto taxi et autres touktouk.



Pas de réel danger durant cette ''ascension'', mais une bonne condition physique est requise.
On croise d'ailleurs des fois des femmes en tenues bleue, les ''petites mains'' d'Angkor qui balaie. 




C'est d'ailleurs assez surréaliste de croiser dans la jungle des femmes en uniformes bleu balayer des feuilles mortes sur le sol, on se dit que la tâche est immense est n'aura jamais de fin.



Il s'agit d'une rivière ou on vécu vers l'an 700 ap JC des ermites Hindouistes. S'appropriant le lieu ils ont sculpté le lit de la rivière et ses alentours.




Le résultat est saisissant, surtout quand on se doute que les outils à leur disposition devaient être sommaire, des bas relief de divinités Hindouistes et des motifs géométrique, couvrent littéralement
le fond de la rivière, et les rochers alentours.




Le lieu est gardé, comme pour tout les sites du parc, mais ça n'a pas empêché qu'un bas relief soit enlevé au burin, on ne voit plus qu'un trou béant à la place.


 Le lieu est magique, les rayons du soleil traversent le feuillage tamisant leur lumière, des petites cascades d'eau ajoutent une petite note de musique cristalline, renforçant le coté paradisiaque du lieu. 


 C'est à regret que je quitte Kbal Spean qui me laissera un souvenir impérissable de cette journée.
La descente est plus facile, de retour à l'hôtel je ressent les premiers effets d'une tourista, surement les glaçons d'un verre bu la veille qui étaient fait avec l'eau du robinet, donc non potable.
Bloqué pour la fin de l'après-midi dans ma chambre, heureusement j'avais prévu les médicaments au cas, ou.
Il m'en coutera juste une petite journée de perdue.

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