dimanche 2 février 2014

Cambodge 2009 1 er partie

Cambodge 2009 1er partie

Arrivée depuis la Thailande (c'est moins cher) puis vol direct Bangkok pour Phnom Penh.
L'aéroport n'est pas très grand et les touristes, soit la quasi totalité de l'avion, se précipite à la douane faire établir un visa.
Quelque chose me dit que j'avais bien fait de le faire avant de partir.
Je prends un taxi de l'aéroport jusqu'à mon hôtel, le chauffeur essaie de m'orienter vers un hôtel ou il aura sa commission si il ramène un touriste, c'est de bonne guerre, je ne lui en veux pas, mais refuse fermement quand même. Pas rancunier il me propose de dîner chez lui le soir même, c'est bien la première fois que ça m'arrive !
Je refuse poliment en prétextant la fatigue du voyage, je regrette encore d'avoir refusé, qui sait ?





Phnom Penh était en pleine fête de l'eau lorsque je suis arrivé, Le cours du Mékong qui alimente le lac Tonlé Sap s'inverse deux fois dans l'année, gonflé par les eaux des moussons dans le sens inverse en mai, puis dans l'autre sens en novembre pour reprendre son cours normal.
La fête de l'eau, qui a lieu deux fois dans l'année, à chaque inversement, dure 3 jours, elle est l'occasion de défilé nautique de bateaux illuminés, de joute nautique, et d'illumination des bâtiments officiels.

Des vendeurs de rue, boissons, nourritures, cerf volant, encens, artisanat, bougies, sont également présent en grand nombre.
J'ai scrupuleusement refuser les bouteilles d'eau décapsulée que l'on me vends pour éviter une sévère tourista.



Partout des gamins essaie de vendre aux touristes des bouteilles d'eau, des guides touristiques, ou n'importe quoi pour récolter quelques cents.
Car ce qui choque à l'arrivée au Cambodge, c'est l'extrême pauvreté du pays, et donc de ses habitants. Il n'est pas rare de voir une famille entière dormir sur une simple paillasse sur le trottoir.





Et partout les gens mendient. La pauvreté ici est réelle. Non pas qu'elle soit artificielle ailleurs, comme en Thaïlande, mais là les gens mendient pour leur survie.

 La seule fois ou j'ai acheté un sandwich sur le quai Sisowath, une jolie promenade le long du Mékong, une foule de gamins a accourus vers le gamin détenteur du sandwich, qui s'est empressé de le partager.
Cela finit par créer un malaise, d'autant plus grand quand je me rends compte que je suis impuissant avec mon budget de voyageur low coast.



J'ai tenu à visiter la tristement célèbre Tuol Sleng, ou S 21. Un ancien collège Français de Pnom Pehn reconvertit en prison par les kmhers rouge. Prisons, centre d'interrogatoires, de tortures et d'exécutions, on considère que 14000 personnes sont passée par ce centre. Seulement +/- 200 personnes auraient survécues, et 7 personnes ont été retrouvées vivantes lors de sa prise par l'armée Vietnamienne.
Je n'ai pas fait de photos de Tuol Sleng, c'est un, lieu de mémoire, pas un lieu touristique, il ne me viendrait pas à l'idée de faire des photos à Aushwitz.


Tuol sleng, ou S 21, crédit wikipédia


Visite difficile, on voit encore des taches de sang sur les plafonds, ce qui donne une idée de la violence exercée ici, confirmée par les nombreuses photos des prisonniers avant et après leur mort, et des toiles réalisées par le seul artiste qui en a rechapé.
Ces visions illustrées par des photos et des peintures, feront écho aux fresques représentant l'enfer à Angkor Vat.
Dans le jardin du centre une petite fille court après les oiseaux, ramenant un peu de vie dans ce lieu dédié pour toujours à la mort.
A la sortie du centre, un soldat défiguré, sans visage mendie quelques cents.


Le lendemain, visite du marché Russe, immense marché constitué de centaines d'étals ou l'ont peux tout trouver, de la pipe à opium au jeu de Majong en passant par le krama, tissus traditionnel Cambodgien à carreaux, utilisés comme foulard, ou vêtement.
Le marché Russe tient son nom des soldats Russes qui venaient ici acheter et trouver des souvenirs, ou autre, durant la période d'occupation du Cambodge, après la défaite des Khmers rouge devant l'invasion du pays par les troupes du Vietnam voisin.



De Phnom Penh je pars, en bus local, pour Battambang, ancienne ville coloniale Française.
Pas grand chose d'intéressant, mais des rencontres fort sympathique.
Je vais au centre Ptea Teuk, que me fait visiter sa directrice.
Le centre Ptea Teuk Dong recueille des femmes victime de violences conjugale sans limites de temps. Elles peuvent se reposer et sont formées aux métiers de l'artisanat. Artisanat qui est vendu dans l'enceinte du centre.
Les enfants sont aussi scolarisé, du plus petit au plus grand, dans une ambiance joyeuse et studieuse à la fois.












Je vais aussi à Wat Ek, ou je tombe sur un groupe de gamins qui se laisse prendre en photo, hilares devant le résultat.






Les deux soirs j'ai mangé dans un restaurant recommandé par le guide du routard, un peu à l'écart du centre de Battambang, ce restaurant est une cantine familiale assez grande, et quasi vide les deux soirs ou j'y ai été.
L'un des serveurs vient discuter avec moi le temps que je fasse mon choix. Nous discutons et sympathisons, résultat le deuxième soir il me présente sa copine et m'offre un alcool local qui mettrait KO un éléphant.
Le lendemain départ pour Siem Reap, ville la plus proche du parc archéologique d'Angkor Vat, en bus local, toujours, devant des regard curieux et interrogateurs de ce que je fais là. Il faut dire aussi que je suis le seul occidental du bus ^^.
La suite bientôt.


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