samedi 4 juin 2016

Crue de la Seine.

Si elle n'est pas (encore) centennale, la crue de la Seine n'en ai pas moins impressionnante par son ampleur.

Près de la cathédrale Notre Dame
 Pour le moment cantonnée aux quai de Seine et aux jardins et autres parc en bord de Seine, la crue offre un paysage atypique de cité lacustre, ou de ville d'Ys.




Ci-dessous des images su square Tino Rossi


Square Tino Rossi
                  









Et là une voie de métro, en train de prendre l'eau sous le niveau de la Seine.



Et ici un vestige qui émerge de l'ancienne ville de Paris, aujourd'hui submergée par les eaux ^^



dimanche 3 avril 2016

Deuxième voyage au Japon, aout 2013, Partie quatre, Nagoya et les environs


Après une assez longue absence du à une certaine ambiance générale plus propice au repli sur soi qu'a l'ouverture sur le monde (les attentats contre Charlie, le 13 novembre, Bruxelles, etc...), je reprends le fil de ce blog, là ou je l'avais arrêté.

Donc, Nagoya et ses environs.




Nagoya est une grande ville moderne qui ne présente pas d'intérêt majeur en dehors de son château du 16ème siècle dans lequel, point intéressant et assez rare au Japon, on peut faire des photos.

Il y fait très chaud l'été, avec une température qui monte facilement jusqu'à 35° en moyenne au mois d'août, ce qui est encore plus pénible lorsqu'il pleut.

Le château donc, je vous laisse le soin de consulter wikipedia pour consulter son histoire.

Puisque les photos y sont autorisée, autant ne pas s'en priver.

 
  

 

Il y a à l'intérieur du château un musée sur la vie quotidienne au 16ème siècle, avec reconstitution de boutique de l'époque, de rues, et de métiers de l'époque.

 

Les salles du château quand a elles, regorgent de fresques murales toutes plus belles les une que les autres.

L'intérêt de Nagoya, est d'être bien situé pour deux destinations des environs, Gifu et Gero.

Gifu

C'est une petite ville a environ une heure de train de Nagoya dont l'activité est centrée sur la poterie.

Située sur une hauteur à laquelle on accède par un escalier faisant le tour de la colline ou elle est située, la vieille ville de Gifu révèle son passé lié à la confection de céramique de tout genre, que ce soit utilitaire, ou décorative, voir artistique.

Tout tourne autour de la poterie. Les rues sont encadrées de murets fait avec des pots en terre.

Il y a un musée sur la poterie.

Et on y voit des céramiques de chats, décorant les murs partout dans la ville.

Il y a aussi les anciens ateliers de confection de poteries, certains sont à l'abandon et donne une allure complètement Urban Explo, et aussi désuète à cette ville.

Gero

Gero est un peu plus loin de Nagoya que Gifu. Sa visite est envisageable sur une journée, à condition d'y aller tôt.

Gero est dans les montagne de la préfecture de Gifu, et est surtout connu pour ses "onsen", les bains chaud qu'affectionnent les Japonais. Le Japon étant très volcanique, le sous sol regorge de sources chaude, certaine remontant à la surface, et étant exploitée sous forme d'établissement de bains, les onsen.

L'accès à la ville se fait via une voie de chemin de fer qui affleure des à pics vertigineux à certains endroits, mais offrant une vue splendide. On regrette que des arrêts ne soit pas prévus pour prendre des photos, ce qui ravirait les touristes, mais ralentirait les trajets quotidiens, y compris pour les gens qui empruntent cette voie tout les jours.

L'eau est omniprésente à Gero, un cours d'eau sépare en deux le centre de la ville.

Ce cours d'eau prends son origine dans la montagne, et le remonter le plus loin possible est une agréable ballade, tranquille, sans trop de monde, l'essentiel des gens venant à Gero pour les onsens.

D'ailleurs on voit peu de touristes étranger à Gero.

a certains d'endroits de la ville, on tombe sur le bord des chemins, et des routes, sur des cailloux peint laissé là. Je ne connais pas l'origine de ces cailloux, donc si quelqu'un a des informations, qu'il n'hésite pas à les faire connaitre par les commentaires.

 Il y a pas mal de ballades à faire, certaines dans des sous bois très agréables et frais, ce qui n'est pas du luxe en cette saison chaude, voir, très chaude.

Le cours d'eau central de Gero, arrive à une rivière plus importante; La ballade le long de cette rivière est assez sympa en fin de journée, avec son soleil rasant et les couleurs que ça donne au paysage.

 

 Et voilà s'en est fini pour ce deuxième voyage au Japon qui m'a permis de découvrir le nord et Nagoya.

Merci à toutes, et tous, pour m'avoir lu, et à bientôt pour d'autres articles.

dimanche 22 mars 2015

Deuxième voyage au Japon, Partie deux, Kyoto, et partie trois, Hokkaido

Partie Deux, Kyoto,

Quand je pars au Japon, je repasse toujours par Kyoto.
Cette ville m'attire, ces ruelles étroites, ces femmes, et hommes, en kimono traditionnel, sorte de cosplay local, lui donne un charme suranné, mais une forte valeur traditionnelle et historique.

J'ai refait des parcours, et revisité des endroit dont je parle dans les articles consacré à mon premier voyage  au Japon. J'invite ceux qui voudrait découvrir Kyoto, à relire ces précédents articles.
Mais là je vais parler du Koke Dera.
Kesako ?
Le Koke Dera est le temple des mousses. Situé un peu à l'écart du centre de Kyoto, il faut prendre un bus pendant environ 45 minutes pour y arriver.
Et ce n'est pas tout, il se mérite ce temple.
Temple Shintoiste, il est consacré a toutes sortes de mousses.



Pour y accéder, il faut, écrire une lettre au temple, l'anglais est accepté, et joindre une enveloppe à vos noms et adresses pré timbrée dans un délai de deux à trois semaines avant la visite.
Vous recevrez alors une invitation signée à présenter sur place.



 Une fois sur place, vous aurez droit à une cérémonie sur les préceptes qui doivent guider une bonne vie en harmonie avec la nature, puis écrire un petit texte de "volontés" qui ressemble à nos résolutions de début d'année civile.



 Vous aurez enfin le droit de parcourir ce précieux jardin.
Mais attention, le parcours est en fait un tracé sinueux délimité, il ne faut pas abimer les précieuses mousses, et il est interdit d'en sortir.
Le problème est que, même avec un nombre de visiteurs limité, il y a quand même beaucoup de monde.
Le truc est donc, de laisser les premiers partir, de trainer, d'attendre, et vous aurez enfin le jardin pour vous tout seul, ou presque...
La visite est assez rapide, donc prenez votre temps, le personnel du jardin ne vous pressera pas pour fermer, nous ne sommes pas en France ^^.
Est ce que ça vaut le coup ?



 Franchement c'est à faire au moins une fois. l'ambiance est particulière par le coté nature abondante, et pour le coup, pas trop maitrisée, comme aiment à le faire les Japonais ordinairement.
Il y a même un petit côté princesse Mononoké dans ce jardin qui n'est pas déplaisant.
Et puis avec les 38° qu'il faisait à Kyoto en aout 2013, l'ombre et la fraicheur, étaient très agréable.



Partie trois, Hokkaido,

Après Kyoto, je me suis rendu en Hokkaido.





Le voyage fut assez long, environ 13 heures de train.
Un train de Kyoto à Shin Aomori, et comme je n'avais pas fait attention à la "golden week", semaine de vacances annuelle des Japonais pour retrouver leur familles à l'occasion de la fête d'Obon, la fête des morts, et donc des ancêtres; j'ai fais une bonne partie du voyage debout.
Tant pis pour moi, ça m'apprendra.
Ensuite un train spécial qui passe dans le tunnel sous la mer pour rejoindre l'île d'Hokkaido, et qui file vers, soit Hakodate, soit Sapporo.

Sapporo n'a rien de particulier. Grande ville moderne de bâtiments en béton, elle est située au coeur de l'île, et est une bonne base de départ pour en explorer les environs.
Si vous voulez faire les parcs naturels au nord de l'île, il vous faudra impérativement une voiture (conduite à gauche !), tellement les distances sont énormes à cause de la géographie des lieux.
Par exemple, pour aller dans la partie ouest il faut environ plus de cinq heures de train, parceque Sapporo étant encerclé de montagnes, le train fait le tour par l'est, en passant par la baie de Uchuria.
J'ai donc été à Toya, plus accessible.

Toya est une petite station balnéaire, avec quelques Onsens, des sources d'eau chaude qui alimentent des bains thermaux.



Il y a également un lac assez grand, ainsi qu'une petite île au milieu, cette particularité attire beaucoup les touristes.
Malheureusement, le jour ou j'y suis allé, mauvais temps et brouillard, m'ont empêché de profiter de cette vue, qui par temps dégagé, doit être superbe.




J'ai néanmoins fait le tour d'une partie du lac, celui étant assez grand.
On peut y voir pas mal de statues, mais le temps s'étant mis à la pluie, je ne me suis pas attardé.



Après Toya, j'ai été à Noboribetsu, appelée la ville du démon à cause de ses émanations de souffres qui forment des fumées et cause une odeur d'oeufs pourris.

























Il y a dans les hauteurs de Noboribetsu une ville thermale qui profite des nombreuses sources d'eaux chaude, dû à la grande quantité de souffres contenue dans le sous sol.
Un bus y va depuis la gare, mais j'ai préféré prendre les chemins de traverse et monter à pied.
Et puis on peut tomber sur des paysages sympa.


Il y a, à la station thermale, un parcours qui permet de faire le tour des bassins laissé par l'exploitation des mines de souffre.
On y passe de paysages lunaires à des paysages de végétations mêlée aux souffre apparent, et l'ensemble a un résultat assez spectaculaire.




L'ensemble station thermale, ballade au milieu des carrières est assez sympa, et vaut le détour.



Pour finir j'ai passé 3 jours sur Hakodate, j'aurais du y passer cinq jours, mais un orage durant la nuit précédant mon départ de Sapporo a coupé la ligne de chemin de fer, occasionnant une annulation du trafic, et donc un report
du départ.

Hakodate est une petite ville portuaire qui a des influences diverses.
Après avoir forcé le blocus du port de Edo, qui deviendra Tokyo, il est remonté vers le nord et s'est arrêté à Hakodate.
Là il a aider à développer le commerce, et en récompense, à reçu le droit de s'établir sur place.
On peut donc voir dans Hakodate des maisons de style colonial du sud des USA.


Ci-dessous celle de l'amiral Perry.



Comme les îles du nord du Japon, et Hokkaido, ont été, un temps, occupée par les russes, on y voit aussi beaucoup d'églises orthodoxes russe.



une des spécialités culinaire d'Hakodate est le "snaffle", un petit gâteau moelleux qui existe en plusieurs parfums.



Mais on y croise aussi des produits plus...
... exotique, du moins pour le Japon, comme ce fromage estampillé trappiste.



L'autre spécialité de Hakodate sont ces docks, rouge, qui datent de cette époque de réveil grâce à l'amiral Perry.



Ici la cloche des docks.


































Depuis l'amiral Perry, la ville s'est rendormie, comme si elles raté son réveil économique.
Il ne subsiste de cette "gloire" passée que ces docks, qui aujourd'hui sont là pour faire joli, et contenter les touristes.



Il y a aussi le mont Hakodate qui domine la ville.
Un téléphérique y mène, mais là encore j'ai préféré les chemins de traverse pour y monter à pied.
Le trajet sous les arbres est assez agréable, et on y est tranquille.


Ça démarre par un petit escalier, et un chemin serpentant sur le mont permet de monter jusqu'en haut.































Ce petit chemin fut une vraie bénédiction, pas trop pentus, il a permis de faire une approche à mon rythme du sommet en prenant le temps de pouvoir s'arrêter.




Près du sommet il y a une ancienne place de batterie anti aérienne qui subsiste, on y va par un petit escalier dérobé, à côté duquel on peut facilement passer si on ne connait pas.



ensuite il ne reste pas grand chose pour arriver au sommet, et attendre la nuit pour faire la fameuse photo de la ville en contrebas situé entre deux côtes et permet donc de la voir dans son intégralité.



En attendant j'ai pu faire des photos du coucher de soleil.



arrive enfin la nuit, la foule massée sur les escaliers qui mène à la station du téléphérique cherchent une place près de la balustrade permettant d'avoir une jolie vue.



A l'opposé du mont Hakodate, on trouve un fort à la Vauban qui se visite, caractéristique de l'architecture militaire du milieu du 19 ème siècle, jusqu'à sa fin.



Rien de particulier sur ce fort, la possibilité de faire le tour des remparts.



Une expo dans des bâtiments sur la place centrale, et un endroit agréable pour y passer une après midi, avec de l'espace pour se poser





Voilà qui clôt cette deuxième partie dans le nord du Japon.

Ps: je ne vous ai pas dit, pour ceux qui connaissent, j'ai croisé CHI.


(=^-^=)